L´égalité entre femmes et hommes est nécessaire pour réussir la stratégie de Lisbonne

Dans le contexte de l’évaluation à mi-parcours de la stratégie de Lisbonne sous Présidence luxembourgeoise, le Comité du travail féminin est convaincu de ce que l’intégration de la politique à l’égalité entre femmes et hommes est une condition nécessaire pour atteindre les buts fixés pour 2010.

Par la stratégie européenne de l’emploi (SEE) lancée à Luxembourg en novembre 1997, les États membres de l’Union européenne, y inclus le Luxembourg, ont convenu d’élaborer leur politique nationale de l’emploi en fonction de lignes directrices européennes et de développer annuellement des plans d’action nationaux pour l’emploi. La SEE est une des composantes de la stratégie de Lisbonne, ceci dans les domaines de l’emploi, de la formation et de la cohésion sociale.

L’égalité entre femmes et hommes dans le domaine de l’emploi constituait un des quatre piliers de la stratégie européenne de l’emploi. Le gender mainstreaming était recommandé comme méthode devant asseoir la politique à l’égalité entre femmes et hommes dans tous les domaines.

Au Luxembourg, la loi du 12 février 1999 a donné corps à la majorité des dispositions du 1er Plan d’action national pour l’emploi. La politique à l’égalité entre femmes et hommes y a pris une importance notable.

La structure actuelle de la SEE prévoit toujours l’égalité femmes-hommes parmi ses dix priorités d’action. Force est toutefois de constater que les domaines d’intervention déclarés apparaissent limités par rapport aux buts plus ambitieux de la stratégie initiale: sont ainsi énoncées la nécessité d’augmenter le nombre de services de garde d’enfants ainsi que la volonté de réduire les disparités femmes-hommes aux niveaux des salaires, des taux d’emploi et des taux de chômage d’ici 2010.

Depuis le 1er Plan d’action national pour l’emploi, la politique à l’égalité entre femmes et hommes a fait des progrès. Des efforts supplémentaires seront nécessaires si l’UE doit devenir "l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale" (Conseil européen de Lisbonne, mars 2000).

Comme les autres pays membres, le Luxembourg devra persévérer pour réaliser l’économie de la connaissance. Les talents des femmes et des hommes seront nécessaires pour atteindre le but fixé. Le Comité du travail féminin soutiendra, dans la mesure de ses moyens, les mesures supplémentaires de politique à l’égalité qui seront décidées dans le cadre de la prochaine évaluation à échelle nationale et européenne.

(communiqué par le ministère de l'Égalité des chances / Comité du travail féminin)

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