Les représentantes du CTF ont exposé leurs vues concernant le programme national de réforme, prévu dans le cadre de la stratégie de Lisbonne et actuellement en cours d’élaboration sous la direction de Jeannot Krecké.
e g. à dr.: Lis Weber, Christiane Bertrand-Schaul, Jeannot Krecké, Ginette Jones, Laurence Goedert
Le ministre Krecké, qui joue le rôle de "coordinateur Lisbonne" au Luxembourg, a montré son intérêt pour nombre de points évoqués dans l’avis que le CTF avait fait parvenir au ministère de l’Économie et du Commerce extérieur.
La présidente du CTF, Ginette Jones, a plaidé pour "un changement de paradigme" dans l’approche du travail féminin au Luxembourg: "Nous devons abandonner l’approche des aides sociales pour les femmes afin de nous orienter plus vers une politique à l’égalité entre femmes et hommes".
Le ministre a abondé dans le même sens en soulignant que "certaines dispositions fiscales et lacunes d’infrastructures incitent les femmes à rester à la maison pendant une longue période, ce qui leur rend le retour sur le marché du travail plus difficile. Or nous avons besoin de cette main d’œuvre qualifiée, l’affluence des frontaliers le prouve." Le programme national de réforme devrait donc comprendre des mesures en faveur du travail féminin et de l’égalité des genres.